De savoir qu'un artiste comme Jean-Louis Murat ne lâche pas l'affaire est un bienfait, un arc-en-ciel dans cette bruine défaitiste qui assombrit les jours et fige les coeurs.
Tel cet arcobaleno écrit par Mogol en souvenir de Lucio Battisti, chanté par Celentano et repris par il Francese Murat...
https://www.youtube.com/watch?v=JH1FWM9 ... &index=110https://www.youtube.com/watch?v=FkaQFlB ... &index=111Le secret Lucio Battisti de la merveilleuse Ancora Tu...
https://www.youtube.com/watch?v=-M89AcC ... &index=120et in fine pour les audacieux, passé par le vivifiant boucan des machines...
https://www.youtube.com/watch?v=txpOLl4 ... &index=100Et encore, pour le plaisir des hasards de la toile, le commentaire d'une chanson de Murat par un admirateur trouvé sur youtube, le carousel de nos chevaux de bataille...
"...Tous deux Auvergnats, tous deux derniers survivants de leurs arts (chanson et littérature), Renaud Camus et Jean-Louis Murat construisent deux oeuvres grandioses totalement inconnues du grand public et des médias. Dans l'entrée de son Journal aujourd'hui, Renaud Camus décrit ce que Murat pourrait sans doute lui aussi écrire sur la lente construction et l'existence de son oeuvre : "(...) Ces moments de preuve sont assez agréables, il faut le reconnaître, et même un peu exaltants, avouons-le. Ce sont des attestations d’existence, et même de travail accompli. Quelque chose existe, même si personne ne va y voir. Je suis comme un qui aurait construit au fond des forêts, loin des routes, un palais de Facteur Cheval : cet architecte fou est un peu frustré que nul ne contemple jamais son délirant édifice ; et dans le même temps il n’est pas mécontent que ses corridors savants, ses terrasses, ses cours intérieures, ses belvédères, ses chambres hautes, ne soient pas gâchés par un flot de visiteurs malappris, avec leurs k-ways, leurs poussettes, leurs voix perçantes, leurs graffitis et leurs criailleries. Il en va là comme des jardins de la Villa Médicis : la condition de leur caractère unique, c’est qu’ils soient fermés au public..."
Certains pourraient entendre ce texte comme dit par un Gérard de notre connaissance.
Cette planète est un labyrinthe...