Bonjour,
Je ne connais rien à Bernard Lavilliers, hormis bien sûr quelques tubes rabâchés à la radio, et de façon plus personnelle, le souvenir que mon grand frère en parlait et semble-t-il écoutait au début des années 80, Stand the Ghetto, dont j’ai souvenir également puisque c’est plutôt original... (je devais avoir 7-8 ans).
Récemment, à la faveur d’un trajet routier estival, j’ai voulu approfondir ma connaissance du Bernard, en écoutant un best of 50 titres.
Bon, ce qui m’est apparu assez rapidement c’est que les titres on va dire « colorés latinos » étaient les plus inspirés, réussis (pour moi). Je suis donc remonté à l’album qui doit être le saint des saints pour les spécialistes, O Gringo (1980). J’ai lu ensuite que cela avait été l’album de la reconnaissance après des années de galère. C’est amplement justifié : Quelle inspiration ! C’est le seul mot qui me vient et désolé si c’est un gros mot. Et quel son !
Poisseux à souhait sur le fameux Stand the ghetto, et brillant sur la Salsa. Quelle réussite ce morceau La Salsa ! J’apprends justement (les vacances permettent ce genre d’investigations frivoles) que le disque a été enregistré, de fait, dans 5 studios différents, de la Jamaïque à NY...
J’en arrive à mon parallèle avec Manset, indépendamment du « tropisme voyagiste » pour lequel ils sont connus tout deux et qui les a fortement influencés : je pense qu il y a un disque, une époque, qui marque le paroxysme de l’inspiration du chanteur ou plus exactement sa révélation éclatante, le « disque signature » comme on parle du plat signature dans un restaurant. Pour Lavilliers, il semble que c’est O Gringo. Pour Manset je dirais Y a une route.
Qu’en pense les connaisseurs de Lavilliers ?
Et si ils ont des infos ou des anecdotes sur cet album O Gringo, je suis preneur.
Les vacances se prolongent...