Monfreid... a écrit:"la case blanche" (http://www.lacaseblanche.com/)
et notre premier projet de scénario (qui remonte à quand j'avais encore des cheveux !!!) et c'est également le premier accepté. Toutefois le dessinateur doit honorer un autre contrat avant de pouvoir dessiner cette histoire, du coup nous en avons profité pour écrire Légère Amertume
Si l'on comprend bien, vous avez des attaches à l'ile Maurice, le pays du thé, ou à Madagascar, pays du thé, et du café ?
Vous dites en outre que l'éditeur vous a suggéré un ajout (citation : "Sur une bonne idée de la maison d'édition, un ajout de dernière minute a été fait pour compléter l'ouvrage en annexe à la bande dessinée elle-même"). Avez-vous ajouté des intermèdes (comme Manset) ?
En me rendant sur "La case blanche", j'ai vu que vous aviez abordé le sujet de la communion entre scénaristes et dessinateur
En matière de création, l'idéal c'est d'être seul, ainsi ce sont bien les idées de l'auteur qui sont dans l'œuvre réalisée,
Arthur Gordon Pym a écrit:En matière de création, l'idéal c'est d'être seul, ainsi ce sont bien les idées de l'auteur qui sont dans l'œuvre réalisée, et encore faut-il considérer le rôle de l'éditeur qui met son grain de sel pour rendre l'objet plus attrayant commercialement parlant. Il est vrai que dans certains domaines il peut être difficile de rester seul et la BD en fait partie.
Monfreid... a écrit:C'est aussi que, depuis Barthes, on devrait être revenu de l'idée de l'auteur démiurgique à la fois alpha et oméga de l'oeuvre (entre les influences, les primo-lecteurs, l'éditeur, les correcteur, l'édition, les critiques, la réception et les possibles traductions ou rééditions, il y a de quoi faire), mais c'est vrai aussi qu'il est de "tradition français" d'aimer la politique des auteurs et de continuer à le penser en démiurge.
Monfreid... a écrit:Il y a, me semble-t-il, un pas assez large entre la réalité d'un mec qui a une idée artistique et dont tout un tas d'éléments vont permettre la réalisation de cette idée (ainsi que sa pérennité ou non) et le fait de concevoir tout créateur en dieu apportant la lumière.
Et, entendons-nous bien, je me défie tout autant des dérives sectaires et mono-culturelles d'une vision du créateur en prophète que des délires linguistiques affiliés au structuralisme cherchant à "tout expliquer".
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