"Je jette une orange / vers l'astre mort..."
Voici ce que Bertrand Betsch écrit au sujet du disque:
"Bon, j'ai écouté l'album de Daho deux fois avec beaucoup d'attention et de bienveillance. Je reconnais que c'est hyper ambitieux et qu'il y a un travail de dingue derrière. Donc, total respect. Simplement, je reste à la porte. Je ne ressens aucune émotion en l'écoutant (même si le dernier titre est vraiment bien). L'album est trop difficile d'accès pour moi. C'est trop complexe. Quand j'écoute de la musique j'ai besoin d'une certaine forme d'immédiateté. Ce disque n'est tout simplement pas pour moi."
Deux écoutes pour apprivoiser un disque, ça me parait peu, malgré tout j'adhère à ce qu'il dit: le disque est touffu et la production franchement épaisse... et qui n'est pas non plus particulièrement innovante (c'est entre le dernier Temples et les albums de Beach House, en gros.) Trop de reverb, de tics pas très utiles, et aussi un filtre sur sa voix sur toute la première partie de l'album, qui rend l'écoute très fatigante.
Néanmoins, la deuxième partie est plus aérée, et la voix enfin sans effet, ce qui tombe bien puisque les meilleurs morceaux sont à la fin: L'Etincelle, Hôtel des infidelles, The Deep End, Après le blitz, Nocturne.
Ce n'est pas le grand disque annoncé partout - et le service de presse de son nouveau label a fait un travail promotionnel monstrueux pour imposer ce disque - mais il reste quand même quelques titres réussis.
Enfin, il chante juste, ce n'est pas donné à tout le monde^^