bon, je n'ai pas retrouvé où nous avions parlé poésie (sauf sur "mademoiselle" mais bon, c'était court et pas trop en rapport)
en plus le texte que je partage est dispo sur wiki, c'est dire si c'est peu original... mais je l'aime bien
(si je dis pas de conneries, ce n'est pas ma spécialité) la césure à l'hémistiche au vers 13 n'est pas "naturelle" (conforme aux règles classiques) du coup elle incite à marquer un léger temps, ce qui amène à prononcer "les colonels et les" en "les colonels zélés"... à mon avis, le jeu de mot n'est pas dû au hasard)
Je sais faire des vers perpétuels. Les hommes
Sont ravis à ma voix qui dit la vérité.
La suprême raison dont j'ai, fier, hérité
Ne se payerait pas avec toutes les sommes.
J'ai tout touché : le feu, les femmes, et les pommes ;
J'ai tout senti : l'hiver, le printemps et l’été ;
J'ai tout trouvé, nul mur ne m'ayant arrêté.
Mais Chance, dis-moi donc de quel nom tu te nommes ?
Je me distrais à voir à travers les carreaux
Des boutiques, les gants, les truffes et les chèques
Où le bonheur est un suivi de six zéros.
Je m'étonne, valant bien les rois, les évêques,
Les colonels et les receveurs généraux
De n'avoir pas de l’eau, du soleil, des pastèques.