Enfin, Roland, ça renvoie à une vision assez binaire tout de même..; enfin pas binaire mais "partagée", alors qu'il me semble que c'est toujours plus compliqué et intertexuel les problèmes d'écritures.
l'écriture poétique en chanson ne consiste pas à aligner des images rapidement avec des rimes au bout pour chanter danser... un texte comme Marienbad ou pas mal de Brassens (et autres) y'a le souci des sonorités et pas que pour le jeu de mot rigolo en passant, ça réfléchit hémistiches, rejet, alternance et rythme (l'essence de la poésie) avec ce que cela peut rameter de complexe et de beau (et parfois les poèmes ça amènent aussi des persos, du contemporain, du référencé, de la comparaison, du rhétorique, de l'épidictique... suffit de faire coucou au "regrets").
Alors, certes, depuis (en gros) les symbolistes ça dépouille, ça triture, ça arrache les ailes du souverain bien pour encanailler la langue et lui faire prendre l'air et du coup la poésie on a parfois l'impression que c'est "easy peasy"... m'enfin évoquer en quelques mots, en quelques phrases, ce n'est pas donné à tous les romans du monde.
ça serait comme dire qu'il suffit d'une intrigue ficelée la va vite, de deux trois persos et hop je ponds un roman...
perso, au-delà de l'aspect "comment un bon écrivain de chanson.poème peut-il écrire des romans médiocres", parce que ça, ça arrive, gégé n'est pas le seul dans ce cas.
c'est le choc entre les deux imaginaires, disons que le côté "égo de l'artiste au-dessus de la mêlée" que l'on ressent dans les entretiens semblent prendre la part belle du côté de l'écriture "romanesque".