par villon » 26 Mar 2016, 02:13
C’est un album du BLUES MANSETIEN en émerveillements personnels passés en miroir avec cette histoire antique de Pierre Louÿs, une grand habileté donc, je le vois comme un bel ultime témoignage, de son expérience des beautés traversées lors des voyages, adressé à ses « lecteurs », je trouve qu’il y a une énorme générosité dans sa mise à nu, il se donne totalement « comme un arbre ses fruits » et de courage incroyable à s’engager dans un tel projet, personne en France n’aurait pu le produire, sans triche, lequel des individu proche de votre entourage pourra vous témoigner autant d’amour et de trésor, voir de conseil de vie, c’est le salut du Poète, je le trouve subtile à exploiter une oeuvre littéraire de cette façon et un fait totalement unique dans la langue française, ce n’est pas une ringardise à la Starmania ou Mozart opéra ces choses dites modernes et qui encombre le paysage musicale, les radios.
Ah non je préfère ceci mille fois, bien qu’il soit particulier, l’art véritable ne prend jamais une forme attendue, difforme, étrange, de guingois, raturés, on retrouve tout cela dans cette oeuvre majeur, très littéraire, un peu l’écho de Ferré, de Villon, la musique n’est que support au texte soutenu, pour mieux le présenter, un écrin de bambou. finalement l’album le plus sincère de tous, le plus Manset des Manset, si tel est vous le rencontriez devant vous, mi errant, mi roi, et énervant au possible vous en resteriez baba et subjugué en même temps. Bref son sac de rubis, de jade, de coquillages, de messages griffonnés sur les tickets de bus et horaires d’avions, qu’il nous partage à sa manière, de plein pied dans la poésie poussée au plus loin que peu la langue, les outils utilisés son bien secondaire et je m’étonne que des « spécialistes » de l’animal s’acharnent en ce sens à ne pas voir. Voilà ou j'en suis actuellement mais rien ne m'interdit d'évoluer, reculer, découvrir...GM sera toujours fidèle à lui même, merci encore pour ce cadeau.
Et meure ou Pâris ou Hélène Quiconque meurt, Meurt à douleur
Celui qui perd vent et haleine Son fiel se crève sur son coeur
Corps féminin, qui tant es tendre Oui, ou tout vif aller ès cieux