bonjour,
un titre qui n'a rien à voir... enfin pas trop.
de temps à autre revient sur le tapis l'utilisation binaire (voire primaire) de la batterie chez gégé... si quelques break sont audibles ici ou là, dans la majorité des cas, sa présence est restreinte... boum boum chik boum boum etc etc
on parle plus rarement de la guitare.
or, en repensant à roland qui trouve le gégé vieillissant... et à l'info de marzin bossant avec de nouveau avec lui (gégé pas roland).
je me suis dis que ce qui manquait cruellement, à mon sens, dans les derniers opus, c'était la guitare.
parce qu'on l'entend le père qui se désespère aime procédé par couches musicales : vas y que je te fous une couche de violon, une autre de synthé, une de guitare, pis deux, pis trois, pis du piano de la basse etc etc
tout ça formant un son et des arrangements bien particulier.
m'enfin il me semble que sur pas mal d'album, la guitare électrique avait une bonne place... alors certes on peut lui reprocher parfois un côté "dire straits" dans les années 80...
mais bon la présence de l'instrument sur manteau rouge ou ton âme heureuse (et d'autres) ça fout quand même une claquounette, c'est pas juste là pour faire jolie dans le décor...
c'est à l'attaque, en avant... ça pique les oreilles...
c'est rock...
même sur rouge gorge par exemple, le gentil guitariste derrière il est pas en train de faire une rythmique afro cubaine pour donner "une touche exotique"...
je trouve que c'est cette présence qui manque musicalement chez gégé dans ses derniers opus.
en terme de parole, c'est un choix de faire plus long... de laisser de côté une forme de poésie ramassé, condensé, épuré... il y a sans doute là dedans une forme de passéisme.
par exemple j'ai du mal à me dire que le mec qui à écris "fauvette" avait 60 berges... et tout un passé d'écriture derrière lui... mais bon juste avant le "jardin des délices tourne comme une hélice dans le fond du crâne"... ça touche à l'épure sublime tout ça tout ça.
mais si musicalement la vallée de la paix, j'adore... je trouve que part la suite il s'enfonce (fonce) un peu dans une forme de napage, de superposition sans attaque, sans son un peu agressif ou rentre dedans.
le saxo sur okok rappelle un peu ça (à mon sens)..; il me plait sans doute pour certes raisons.
mais les guitares utilisés comme il le faisait naguère... je crois que c'est ce qui me manque le plus.
bien à vous
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