Avant de répondre à l'avalanche d'imbécilités servies par C. en particulier (mais pas seulement) je voulais vous faire part de ce que l'on doit savoir concernant le sionisme.
Sur le site http://membres.lycos.fr/infoprocheorient/newpage3.html on peut trouver ce rappel:
La base de l' idéologie sioniste
L'idéologie sioniste, avec le mouvement qu'elle a suscité, s'est donné pour mission de rassembler en
Palestine tous les Juifs
dispersés depuis deux mille ans à travers le monde (Juifs de la diaspora), d'établir un territoire peuplé
exclusivement de Juifs, dans la perspective de leur assurer, compte tenu des persécutions dont ils furent souvent victimes,
une sécurité définitive.
Bien que précédée d'initiatives diverses qui, au cours des siècles, avaient pour but une ré-appropriation
de la Palestine,
elle ne s'est vraiment structurée qu'à la fin du XIXe siècle avec Théodore Herzl. Elle s'est développée
pendant la première moitié du XXe siècle malgré l'opposition prolongée de la grande majorité
des Juifs et, à la faveur de
la seconde guerre mondiale,
s'est concrétisée avec la création de l'État d'Israël en Palestine.
Le sionisme repose sur deux données fondamentales et conjointes du judaïsme :
- une donnée d'ordre religieux : le mythe biblique de la " Terre promise " à un " Peuple élu ", ( le
droit au sol)
- une donnée d'ordre légal : la loi établissant la " race " juive ( le droit du sang).
1 - Le mythe biblique de " la Terre promise " et du " Peuple élu " est le premier pilier de l'idéologie sioniste
Selon le récit bibilique, il existe depuis voici quelque trois mille ans, un contrat (l'Alliance) entre les hébreux
et Dieu.
L' Alliance prévoit que les Hébreux, moyennant obéissance à Dieu, constituent Son peuple privilégié,
le Peuple élu, et reçoivent
en héritage une terre particulière, la Terre promise.
C'est sur les données de ce mythe fondamental du judaïsme qu'est bâtie tout entière l'idéologie
sioniste et que s'est fondé
le " droit historique " sur la Palestine. Même les sionistes non religieux et athées, tels les Pères fondateurs
et la majorité des Israéliens actuels, ont exploité et exploitent toujours ce mythe originel de la Terre
promise par un dieu
qui, pourtant,
n'existe pas pour eux.
Il ne faut pas être surpris de cet apparent paradoxe... C'est que, comme tous les mythes, celui-ci ne possède
pas seulement
une dimension religieuse mais une dimension culturelle. Malgré l'émergence dans les esprits de son
caractère légendaire, il n'en continue pas moins à imprégner durablement la civilisation qui l'a
porté, à meubler son imaginaire
collectif et, partant, à mobiliser des énergies colossales et aveugles.
2 - La loi rabbinique de transmission héréditaire de la judéité en est le second pilier
Alors que les adeptes de la plupart des religions n'ont que le lien d'une croyance commune, et que ce caractère d'adepte est
accessible à tous, le judaïsme établit un lien particulier d'ordre héréditaire.
Fait rare dans l'Histoire de l'humanité, la naissance est le vrai critère d'appartenance :
la loi établit, en effet, que le caractère de juif est transmis par le sang
maternel. Ce caractère est de plus indélébile : même en cas d'apostasie du judaïsme ou de mariage mixte (qui équivaut à une apostasie), tout sujet reste juif selon le Talmud.
Alors que, comme le dit le philosophe israélien Y. Leibowitz , " la notion de "juif" n'était à l'origine ni raciale, ni nationale
mais religieuse ", une évolution s'est produite : la condition raciale(l'hérédité) est nécessaire et suffisante pour être juif et citoyen d'Israël, la condition religieuse (la croyance) absolument facultative.
Quant à J. C. Attias , après avoir constaté que nombre de juifs " n'observent plus le shabat ", " s'habillent comme tout le monde ", que " les traits
discriminants dont l'histoire les avait affublés sont en train de disparaître ", il dit de son côté qu '" il ne reste plus que la race " comme élément distinctif entre un Juif et un non-Juif, cette race qui se transmet par la femme malgré son statut inférieur à celui des hommes, ceux-ci se réservant la transmission du savoir et des valeurs du judaïsme.
a+
BB.