roland65 a écrit:Claire a écrit:Bon, tu m’as donné envie, je vais encore essayer « à la poursuite du facteur Cheval ». Pour Cupidon je verrai ensuite. Ce qui m’avait déplu dans le facteur c’est l’utilistation désordonnée et très souvent inadéquate de mots compliqués. Manset pour moi c’etaor exactement le contraire.
Pas la peine de te fatiguer, ce livre est un... comment dit-on navet en littérature ?
Ce n'est pas de la littérature, c'est un assemblage de mots, comme le palais idéal du facteur Cheval est un assemblage de pierres. Ensuite, il y a des passages intéressants. Il ne faut pas espérer y trouver un chef d'œuvre de la littérature française.
Je précise ma pensée car il faut être clair, à défaut d'être clerc ou Claire. Avant de lire "A la poursuite du facteur cheval", il y a un préalable, une condition sine qua non, il faut s'intéresser à Gérard Manset ; si ce n'est pas le cas, passez votre chemin. Ensuite, la lecture s'apparente à un travail d'archéologue, on fouille, on découvre des bribes de pensées et, à partir d'éléments dispersés, on reconstitue des idées générales ou des faits qui ont jalonné les différentes étapes de la vie de Manset. Pour la forme, c'est également comme pour la construction du palais idéal, Cheval trouvait ici une pierre brillante, là un éclat de faïence, ou encore un caillou ordinaire pour boucher un trou. Il en va de même pour Manset qui aligne ici un mot brillant, là une banalité, ou encore une phrase bancale pour finir un paragraphe. Il faut donc lire ce livre avec patience, comme l'archéologue explore un site avec une petite cuiller.