(je ne sais pas faire court et clair )
il y a des comportements sociaux que l'on tend à renforcer (sur les résultats scolaires, sur les "femmes ont un moins bon sens de l'orientation" et j'en passe). Si on prend la perception sonore, les tenants du "vinyle c'est mieux" vont de toutes façons "mieux entendre", ceux qui pensent que de toutes façons les nouveaux vinyles c'est juste des matrices cd entendrons moins et ceux qui pensent que même si le son est meilleur la fabrication à la chaîne dans l'europe de l'est durant les années 60-70 (si je ne dis pas de conneries) rend le support pourri... ou alors qu'il faut un matériel de tueur pour se rendre compte de la pureté sonore de tel ou tel enregistrement.
bref, parler de la qualité sonore d'un enregistrement en éludant le rapport à l'objet (pochette, etc) et les croyances (vraies ou fausses) me paraît étrange.
pour asseoir ces tests il faudrait les adosser à des contrôles d'écoutes plus stricts (franchement le morceau de neil young je n'ai pas hésité, j'ai cliqué c'était le bon, mais il s'agit de mes goûts et je connais ce morceau par coeur... katy perry moins déjà) sinon ça revient à faire du pifomètre et donc à confirmer nos certitudes. (Un peu comme dire "je ne suis pas en forme, tiens si je tentais un marathon... je n'y parviens pas... ça prouve que je ne suis pas ne forme" et mettre des courbes par-dessus ne change rien à l'histoire.
(on se souviendra de Aubert qui balance "machin chante faux", parce que lui l'entend (et je lui fait confiance) mais pas les autres pour qui machin ne chante pas forcément faux).
On peut dire que c'est évident ce que je raconte et que nous sommes là pour parler de la "qualité sonore", mais (sans tomber dans le sensualisme à la condillac) il me paraît important que ces réflexions sur la qualité d'écoutes soient comprises dans un contexte.