Et à part ça ?

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Re: Et à part ça ?

Messagepar Arthur Gordon Pym » 22 Oct 2018, 15:21

Monfreid... a écrit:du blues, français !, qui rend hommage à un des plus grands guitaristes du genre, c'est rare.
alors, si on attend une reprise au sens "ça doit sonner comme l'original", on sent qu'il a passé des heures à "sonner comme" et de ce côté là y'a rien à dire c'est (très) proche et assez bluffant.
la limite de l'exercice est justement là, ça colle sans doute trop à l'original. A voir en concert ça devait être génial mais à écouter c'est assez vite redondant, d'autant que les impros (et le reste du groupe) sont un cran au-dessous du reste.

Je l'ai vu (et entendu) 2 fois en concert, c'était à l'époque où il rendait plutôt hommage au grand Roy Bucchanan (sa version de The Messiah Will Come Again était tout à fait bluffante).
En outre les musiciens qui l'accompagnent changent souvent ; ils sont en général très bons, mais parfois il y en a un qui est un peu au-dessous. Globalement c'est tout de même très écoutable.
Il écrit également des morceaux avec des textes, au début en français (avec beaucoup d'humour) et maintenant surtout en anglais. Et puis, c'est un bluesman français reconnu à l'étranger, ce qui n'est pas si courant (oui, je sais il y en a d'autres, mais pas tant que cela).
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Monfreid... » 22 Oct 2018, 15:40

je sais bien qu'il est connu, bien entouré et talentueux (reprendre green ou buchanan ce n'est pas donné à tout le monde), je me doute aussi qu'il faut ce type d'exercice pour atteindre un public plus large, reste qu'en concert je serais heureux mais je me passe facilement de ce type d'album (comme du remake plan par plan de psychose, par exemple).
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Arthur Gordon Pym » 22 Oct 2018, 16:24

Monfreid... a écrit:je sais bien qu'il est connu, bien entouré et talentueux (reprendre green ou buchanan ce n'est pas donné à tout le monde), je me doute aussi qu'il faut ce type d'exercice pour atteindre un public plus large, reste qu'en concert je serais heureux mais je me passe facilement de ce type d'album (comme du remake plan par plan de psychose, par exemple).

Certes, il vaut mieux le voir en concert. Il tourne un peu partout en France, je l'ai vu 2 fois dans le midi mais il va souvent dans le nord-est et à Paris. C'est vrai qu'en CD c'est moins bien et c'est plus difficile de l'écouter d'une traite. Je propose ses disques surtout pour le faire connaître. Sinon, côté blues, que penses-tu du Sean Chambers que je propose plus haut ?
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Monfreid... » 22 Oct 2018, 17:48

pas encore écouté le Sean Chambers :roll: trop de nouveautés à me mettre dans les oreilles (sans compter que je réécoute pas mal de hard bop en ce moment) mais c'est sur ma liste.
sinon j'ai réécouté du Greta van fleet...
alors autant je vois la filiation au son des 70' avec Black Mountain (un exemple avec un extrait de leur deuxième album : https://www.youtube.com/watch?v=KHXe2QPmCS0 , la pochette (et le nom) du quatrième est encore plus explicite ^^) autant le phénomène Greta van fleet me touche beaucoup moins.
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Re: Et à part ça ?

Messagepar roland65 » 23 Oct 2018, 08:06

Arthur Gordon Pym a écrit:Greta Van Fleet[..]


Les Inrocks en disent ceci :

"Greta Van Fleet, c’est avant tout une histoire de famille et plus précisément l'histoire de trois frères Josh, Jake et Sam Kiszka qui ont décidé de former un groupe de rock en 2012, avant d’être rejoint par un de leurs amis Danny Wagner. En 2017, les quatre kids originaires du Michigan ont sorti deux ep et ont enchaîné l’année suivante sur un premier album studio. Très attendu, Anthem of the Peaceful Army est un délicieux disque rock qui semble tout droit sorti des 70’s. Largement influencé par Led Zeppelin, le quatuor délivre avec fougue des morceaux bien léchés, gravitant entre hard-rock et sonorités bluesy. Un disque aussi instrumentale que vocale, où les envolées de batteries et les riffs électriques se mélangent à la puissante voix de Josh. Avec des lyrics souvent ésotériques et des lignes de basses groovy, Anthem of the Peaceful Army est un premier disque très prometteur."
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Arthur Gordon Pym » 23 Oct 2018, 09:02

roland65 a écrit:
Arthur Gordon Pym a écrit:Greta Van Fleet[..]


Les Inrocks en disent ceci :

"Greta Van Fleet, c’est avant tout une histoire de famille et plus précisément l'histoire de trois frères Josh, Jake et Sam Kiszka qui ont décidé de former un groupe de rock en 2012, avant d’être rejoint par un de leurs amis Danny Wagner. En 2017, les quatre kids originaires du Michigan ont sorti deux ep et ont enchaîné l’année suivante sur un premier album studio. Très attendu, Anthem of the Peaceful Army est un délicieux disque rock qui semble tout droit sorti des 70’s. Largement influencé par Led Zeppelin, le quatuor délivre avec fougue des morceaux bien léchés, gravitant entre hard-rock et sonorités bluesy. Un disque aussi instrumentale que vocale, où les envolées de batteries et les riffs électriques se mélangent à la puissante voix de Josh. Avec des lyrics souvent ésotériques et des lignes de basses groovy, Anthem of the Peaceful Army est un premier disque très prometteur."

Nous, les plus anciens, qui avons connu Led Zeppelin en activité, ne pouvons que faire le rapprochement entre les 2 groupes, mais les plus jeunes, qui n'ont pas connu Led Zep en activité, apprécient Greta Van Fleet simplement pour ce qu'il est. Il est à remarquer qu'eux-mêmes, n'ont pas connu Led Zep en activité. Enfin, Robert Plant lui-même a reconnu leurs grandes qualités musicales et créatives, sans les taxer de plagiat.
Enfin, Greta Van Fleet n'est pas le premier groupe à faire du Led Zeppelin sans être Led Zeppelin, mais il faut reconnaître que cette fois-ci, ils ajoutent la qualité et le savoir faire qui sont incontestables. Nous attendons le prochain album pour voir si, une fois le cordon ombilical coupé, le bébé saura vivre par lui-même. Le futur sera-t-il Greta Von Zeppelin, ou Greta Van Fleet Woodmac ?
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Monfreid... » 23 Oct 2018, 14:57

Il est aussi notable de remarquer que l'europe n'écoute pas énormément de jam band, or des groupes comme phish, gov't mule, Tedeschi trucks band, Umphrey's McGee ou Widespread Panic (quelques uns parmi beaucoup) paient depuis longtemps leurs hommages aux groupes comme led zep et autres fleetwood mac. En proposant des soirées reprises (notamment pour Halloween en proposant des "déguisements musicaux" ou pour les fêtes de fin d'année) mais également des titres originaux. On voit toujours la filiation, logique, avec le grateful dead mais d'une part on dépasse souvent la simple écoute de rock psyché en prenant des drogues et d'autre part cet esprit existe chez d'autres musiciens ou dans d'autres genres musicaux.
Si on ajoute à cela les groupes comme Black Mountain que je citais plus haut, moins connus (et avec moins de hype), il me semble que l'on oublie que les musiciens connaissent leurs classiques, savent expérimenter et proposer de nouvelles choses. Dès lors le coup de l'étiquette "nouveau led zep", "nouveau beatles", "nouveau truc"... ça fait depuis 30 ans qu'on le fait et ça montre aussi le peu d'imaginaire des dossiers de presse (quand ce n'est pas des journalistes).
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Arthur Gordon Pym » 25 Oct 2018, 16:28

Encore une sortie du 19 octobre :

Minuit : Vertigo

Image

J'ai déjà présenté Minuit ici. Voici leur premier LP sorti le 19 octobre.
Commentaire de la FNAC : "Après un 1er EP et de nombreux concerts partout en France, voici enfin «Vertigo». Un premier album à la hauteur de tout ce qu’on pouvait imaginer de la part de Simone Ringer (chant), Raoul Chichin (guitare), Joseph Delmas (guitare) et Clément Aubert (basse). Le groupe affirme son aptitude à transcender les contrastes entre sentiments bruts et mélopées entraînantes. Si la mode est aux atmosphères hip-hop et urbaines, Minuit s’affranchit des tendances en préférant cultiver son jardin rock’n’roll, sans oublier que les solos de guitares peuvent s’habiller d’échos synthétiques."

A vous de juger :

Exil
Paris Tropical
Flash
Blondie, live
Vertigo

En écoute sur Deezer

Appréciation cueillie sur le site de la mairie de Toulouse, rubrique agenda culturel :

"Après une arrivée sans préavis sur la scène hexagonale, d’un EP acclamé tant par la critique que par le public et une tournée partout en France, voici enfin Vertigo. Un premier album à la hauteur de tout ce qu’on pouvait imaginer de la part de Simone Ringer (chant), Raoul Chichin (guitare), Joseph Delmas (guitare) et Clément Aubert (basse).

Bonne nouvelle, Minuit a préservé sa manière de travailler à l’instinct, celle qui est la sienne depuis sa formation, en 2013, à l’initiative de Raoul et Joseph, qui, partageant une passion commune pour la guitare, électrique de préférence, sont vite rejoints par Clem et Simone. S’y rajoute un fort penchant pour les arrangements et la production, assurée par leur complice Azzedine Djelil. Ici, le groupe affirme son aptitude à transcender les contrastes entre sentiments bruts et mélopées entraînantes. Si la mode est aux atmosphères hip-hop et urbaines, Minuit s’affranchit des tendances en préférant cultiver son jardin rock’n’roll… sans oublier que les solos de guitares peuvent s’habiller d’échos synthétiques. Musiciens accomplis, les membres de Minuit sont à la fois des bêtes de scène et des ermites de studio. Et c’est à Paris, leur bercail, qu’ils ont enregistré Vertigo.

L’amour, l’amitié, la solitude, la ville, l’ailleurs, les addictions, l’onirique… S’ouvrant sur un clin d’œil fiévreux à Blondie, Vertigo est un album hautement visuel et foisonnant. Live également, puisque certains de ses morceaux ont d’abord été testés sur scène avant d’être façonnés en studio. Ils sont tour à tour sensuels (« Paris Tropical », « Moaning for Your Love », « Obsession », que l’on déclare d’ores et déjà tube de l’année 2018), mélancoliques (« Cimetière des amitiés »), nostalgiques (« Oran »), inquiétants (« Glacial », « Harry Tueur »). Et toujours sensationnels, au sens propre du terme et à l’image du morceau-titre. Clin d’œil à Alfred Hitchcock ? Non, car Minuit puise ses références cinématographiques quelque part entre Disney et Stanley Kubrick. Vertigo désigne donc le déséquilibre fantasque qui peut régir nos vies, celui de la chute d’Alice au Pays des Merveilles."
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Arthur Gordon Pym » 25 Oct 2018, 18:26

JOE BONAMASSA, nouvel album « Redemption » sorti le 21 septembre.

Image


Je vous ai déjà parlé de Joe Bonamassa ici. Son treizième album de blues rock entièrement composé de chansons inédites est paru le 21 septembre.

Rappel :
"Le guitariste de blues-rock Joe Bonamassa s'est rapidement imposé sur la scène musicale, véritable prodige précoce faisant la première partie d'un certain B.B. King à l'âge de seulement 12 ans et obtenant son premier contrat d'enregistrement chez Epic à 22 ans. C'est au sein du groupe Bloodline qu'il entame sa carrière pour très vite se lancer en solo et débuter une carrière discographique pléthorique, le virtuose de la six cordes ne laissant pas passer une année sans apposer son nom à un enregistrement quelconque. Influencé par les fulgurances de Stevie Ray Vaughan, Buddy Guy ou Eric Clapton, Bonamassa dépasse en outre les limites du blues traditionnel en naviguant régulièrement en eaux funk (Rock Candy Funk Party) ou hard rock (Black Country Communion)."

Décidément très prolifique, « Redemption » est déjà le troisième album que Bonamassa sort en cette année 2018 après la sortie en janvier du disque « Black Coffee » en duo avec Beth Hart et du live « British Blues Explosion » en mai.
C’est aussi le troisième album studio consécutif du chanteur guitariste à ne comporter que des compositions originales après Different Shades Of Blue en 2014 et Blues Of Desperation en 2016. Il a également entre temps, retrouvé ses camarades de Black Country Communion, groupe composé également de Jason Bonham, Glenn Hughes et Derek Sherinian, pour un quatrième album sorti il y a exactement un an.

Redemption est décrit comme l’album “le plus ambitieux et varié” de Joe Bonamassa et a été produit par Kevin Shirley. Il y invite d’autres musiciens et chanteurs, tels que Anton Fig, Michael Rhodes, Reese Wynans, Lee Thornburg, Paulie Cerra, Gary Pinto, Mahalia Barnes, Jade McRae, Juanita Tippins, Kenny Greenberg et Doug Lancio.

Bonamassa a expliqué: “Je sens que ce nouveau matériel est plus profond, tant au niveau des paroles que de la musique. On essaie d’approfondir à chaque fois. "

Les titres en écoute :
01. Evil Mama
02. King Bee Shakedown
03. Molly O’
04. Deep In The Blues Again
05. Self-Inflicted Wounds
06. Pick Up The Pieces
07. The Ghost Of Macon Jones
08. Just ‘Cos You Can Don’t Mean You Should
09. Redemption
10. I’ve Got Some Mind Over What Matters
11. Stronger Now In Broken Places
12. Love Is A Gamble

L'appréciation de "musicwaves" :
"Depuis 2000, la discographie de Joe Bonamassa est pour le moins impressionnante. Entre ses opus studios et live, ses groupes (Black Country Communion et Rock Candy Funk Party) et ses collaborations avec Beth Hart ou Mahalia Barnes, ce n’est pas moins d’une quarantaine d’albums que le génial guitariste-chanteur a déjà offert à ses admirateurs. Sur l’année en cours, "Redemption", nouvelle offrande studio solo, est la troisième parution après le "Black Coffee" avec Beth Hart et le live "British Blues Explosion". Et comme à chaque fois, la question du maintien du niveau d’excellence se pose, d’autant que les rares baisses de régime de la discographie de l’Américain restent encore inatteignables pour l’immense majorité de ses concurrents.

S’il ne s’est pas étendu sur le sujet, faisant preuve au passage d’une pudeur assez rare dans le milieu, Joe Bonamassa a avoué traverser une période douloureuse d’un point de vue personnel. Pour ce troisième album composé uniquement de morceaux de sa propre création, l’artiste va néanmoins se livrer au travers de quelques titres sur lesquels l’émotion va toucher l’auditeur au plus profond de son âme. Si ‘Deep In The Blues Again’ se la joue highway-song sur fond de crépuscule, la ballade ‘Self-Infected Wounds’ se fait désespérée et profonde, laissant pourtant poindre un pâle espoir au travers d’un solo lumineux. Alternant ombre et clarté, le monumental titre éponyme varie les intensités avec une puissance évocatrice de tous les instants et un nouveau solo rougeoyant. ‘I’ve Got Some Mind Over What Matters’ est également inspiré par les tourments traversés par l’artiste mais se fait plus groovy et accrocheur avant que ‘Stronger Now In Broken Places’ se révèle comme une poignante mise à nu avec sa simple guitare acoustique enrobée de sons créés par Jim Moginie (Midnight Oil) et Kate Ston.

Alternant avec ces moments d’émotions à la fois pures et maîtrisées, Joe Bonamassa varie les plaisirs, glissant au passage quelques hommages à peine déguisés à Led Zeppelin le temps d’un riff ou d’un break (‘Evil Mama’, ‘Molly O’ ’, ‘Redemption’). L’ouragan ‘Evil Mama’ dévaste tout sur son passage avec une énergie communicatrice avant que ‘King Bee Shakedown’ emporte les restes avec son irrésistible fraîcheur entre un rockabilly digne de Brian Setzer et un boogie-blues aux accents de ZZ Top. Plus sombre et lourd, ‘Molly O’ ’ rappelle les influences hard rock du maître des lieux. La dobro est de sortie sur un ‘Pick Up The Pieces’ légèrement jazzy et remémorant quelques œuvres de Tom Waits, alors que ‘The Ghost Of Macon Jones’ voit James Johnson partager le chant avec Joe pour nous conter l’histoire d’un paysan renégat sur fond de country-rock. Enfin, ‘Just ‘Cos You Can Don’t Mean You Should’ et ‘Love Is A Gamble’ présentent la face la plus classique du blues-rock proposé par Joe Bonamassa, à la fois old school et imparable avec un feeling dégoulinant de chaque note de guitare.

Enregistré entre Nashville, Sydney, Las Vegas et Miami et composé avec les légendes de Nashville que sont Tom Hambridge, James House, Greg Gary Nicholson, Richard Page et Dion Di Mucci, ce nouvel opus brille tel un diamant au sommet du palais des œuvres du génial américain. Joe Bonamassa maîtrise totalement son art et sait parfaitement mettre son talent à la disposition des émotions à transmettre. Varié, sans la moindre faille et éblouissant de feeling, "Redemption" vient assommer la concurrence et imposer définitivement la domination incontestable mais bienveillante de son auteur."
Modifié en dernier par Arthur Gordon Pym le 28 Oct 2018, 15:18, modifié 1 fois.
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Monfreid... » 26 Oct 2018, 13:47

tony joe est mort :cry:

j'ai écouté Sean Chambers c'est sympa y'a un côté stevie ray vaughan (peut-être plus son frère en fait) c'est assez rugueux et accrocheur.
merci de la découverte
bon dieu... se remettre d'un live en direct de phish à 2h30 du mat pour enchainer sur la même chose avec yonder mountain string band la nuit suivante... ça vous chamboule un peu plus qu'un décalage horaire :D
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Arthur Gordon Pym » 26 Oct 2018, 16:14

Monfreid... a écrit:tony joe est mort :cry:
bon dieu... se remettre d'un live en direct de phish à 2h30 du mat pour enchainer sur la même chose avec yonder mountain string band la nuit suivante... ça vous chamboule un peu plus qu'un décalage horaire :D


Tony Joe White, encore un très bon qui part, heureusement qu'il a beaucoup essaimé, c'est un peu comme JJ Cale.


Phish, sur quel média captes-tu ce genre de concert en 2018 ? Il y a quelque temps j'avais ça sur la chaîne allemande WDR, mais maintenant ça devient difficile.
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Monfreid... » 27 Oct 2018, 18:38

cette année phish a diffusé gratuitement deux lives (normalement il faut payer) en direct mais ils sont également disponibles sur leur chaîne youtube officielle
le dernier (nashville) est là
https://www.youtube.com/watch?v=E0jfBKAPz_4

ça débute vers 30-40 min
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Arthur Gordon Pym » 28 Oct 2018, 15:12

Monfreid... a écrit:cette année phish a diffusé gratuitement deux lives (normalement il faut payer) en direct mais ils sont également disponibles sur leur chaîne youtube officielle
le dernier (nashville) est là
https://www.youtube.com/watch?v=E0jfBKAPz_4

ça débute vers 30-40 min

Merci beaucoup.
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Arthur Gordon Pym » 31 Oct 2018, 20:41

Phish - 26-10-2018 Allstate Arena, Rosemont, IL (2018)

Image

Artiste: Phish
Titre: 26-10-2018 Allstate Arena, Rosemont, IL
Année de sortie: 2018
Label: auto-production
Genre: Rock, Prog Rock, Jam, Blues Rock, Jazz Fusion

Extraits ici

Sand, en vidéo

Titres interprétés :

Punch You in the Eye (11:58)
Martian Monster (05:04)
Axilla I (03:32)
Reba (14:18)
My Sweet One (03:08)
Mercury (18:38)
Moonage Daydream (05:48)
Walls Of The Cave (11:36)
Tweezer (21:35)
Golden Age (16:38)
Frost (04:49)
Limb By Limb (08:13)
Sand (10:42)
A Day in the Life (04:54)
Possum (10:02)
Wilson (04:38)
Tweezer Reprise (03:31)

Au début des années 90, Phish est apparu comme l'héritier du Greateful Dead. Bien que leur musique soit quelque peu similaire-un mélange assez éclectique de Rock & Roll,folk, jazz, Country, bluegrass, et pop-le groupe se rapproche plus de l'improvisation jazz que de la tradition folklorique. Phish est avant tout un groupe de scène, ses concerts étant particulièrement réussis.

Le guitariste/chanteur Trey Anastasio, le batteur Jon Fishman, et le guitariste Jeff Holdsworth ont formé le groupe à la fin de 1983 tout en fréquentant l'Université du Vermont. Après s'être rencontrés, le trio a diffusé des avis de recherche à travers le campus pour recruter un bassiste. Mike Gordon a répondu à l'appel et il a rapidement intégré le groupe. Phish a commencé à jouer régulièrement et bientôt enregistré une démo; à la fin de 1984, ils avaient également commencé à effectuer des concerts hors campus. À ce stade de leur carrière, le groupe a également intégré le percussionniste Marc Daubert et, occasionnellement, un chanteur appelé le "Dude of Life". Le claviériste McConnell s'est bientôt joint au groupe, ayant déjà joué avec Phish au Goddard College de Springfest en 1985. Peu après l'arrivée de McConnell, Holdsworth quitta le groupe, et Anastasio et Fishman gagnèrent le Goddard College au cours de l'automne 1986.

Au début de 1988, Phish a enregistré le premier album "Junta", qu'ils ont vendu sous forme de cassette seulement lors de spectacles locaux. Le groupe a effectué sa première tournée hors de la Nouvelle-Angleterre l'année suivante, voyageant à travers le sud-est. Phish a également enregistré un autre album, "Lawn Boy", en 1989, bien que l'album n'ait été distribué que fin 1990 (quand il a été distribué par le label indépendant Absolute A-Go-Go, une filiale de Rough Trade). Au début de 1991, Phish a tourné en Amérique ; au cours de l'été, ils ont enregistré leur troisième album, ainsi que quelques sessions avec leur vieil ami The Dude of Life.

Rough Trade a disparu en août, laissant Phish sans contrat d'enregistrement, mais ils ont été rapidement signés par Elektra, qui a publié A Picture of Nectar en février 1992. Le groupe a ensuite entrepris une vaste tournée nationale pour soutenir l'album, y compris quelques spectacles sur la tournée H.O.R.D.E.. Cet été-là, Elektra a réédité Lawn Boy et Junta, ce qui a donné aux fans un plus grand accès aux premières créations du groupe. Rift, quatrième album de Phish (et le premier qu'ils ont enregistré avec un producteur), est paru en février de 1993. Pendant la tournée 1993, le groupe a vendu des billets spécialement destinés aux fans qui enregistraient le concert, un geste majeur de bienveillance. Hoist, le cinquième album du groupe, est sorti en 1994; une de ses chansons, "Down with Disease," a donné lieu à la première vidéo du groupe et a connu quelque succès sur MTV. Hoist s'est mieux vendu que les albums précédents du groupe, ce qui indiquait l'élargissement de la base des fans du groupe. Crimes of the Mind, l'album que Phish avait initialement enregistré avec Dude of Life en 1991, a été publié sur Elektra Records avant la fin de l'année 1994.

Au cours de l'été 1995, le groupe sort le double album Live One, qui tente de reproduire l'ambiance d'un concert de Phish. L'année 1996 a vu deux nouvelles réalisations--l'une d'elles un projet solo de Trey Anastasio (un projet de free jazz, titré Surrender to the Air), et l'autre un album à part entière de Phish intitulé Billy Breathes. Produit par Steve Lillywhite, Billy Breathes a été très bien accueilli par les critiques. Slip, Stitch & Pass, en 1997, a été le deuxième LP Live du groupe, et Phish a continué sa production prolifique en 1998 avec Story of the Ghost. Hampton Comes Alive, un coffret de six disques qui contenait quatre sets complets live enregistrés au cours de deux représentations, est paru à la fin de 1999 et a été disque d'or.

La popularité de Phish ne s'est développée qu'au cours de la dernière moitié des années 90, alors que leurs tournées incessantes avaient contribué à leur donner la réputation d'un des meilleurs groupes de concerts des USA. Au printemps 2000, Phish a livré Farmhouse Studio, qui a été salué comme l'un de leurs plus beaux disques à ce jour; ils ont également touché une partie du grand public grâce au single "Heavy Things." Cependant, épuisé par les tournées et marqués par l'éloignement de leurs familles, Phish a décidé de prendre une pause prolongée, annonçant une rupture temporaire en octobre 2000. Un mois plus tard, Elektra a réédité le disque Siket, qui était auparavant disponible seulement en vente par correspondance ; il comportait des morceaux d'improvisation datant des The Ghost Sessions de 1997.

Chaque membre s'est dirigé dans des directions différentes pendant cette période. Anastasio a sorti une série de démos avant de collaborer avec le bassiste de Primus Les Claypool et l'ancien batteur de Police Stewart Copeland pour le bizarre projet Oysterhead. Il a également sorti un album solo éponyme au printemps de 2002. Jonathan Fishman a travaillé avec son propre projet Pork Tornado, ainsi qu'en tournée avec legroupe Jazz Mandolin Project. Page McConnell a publié les premiers enregistrements de son autre groupe, Vida Blue, et a contribué aux claviers du premier disque de Tenacious D. Mike Gordon, entre-temps, a travaillé avec un ami et un ancien employeur, le colonel Bruce Hampton; Il s'est également essayé au cinéma, à la fois devant et derrière la caméra. Enfin, Gordon et McConnell ont travaillé sur le disque de Gov't Mule, The Deep End, Vol. 1.

En ce qui concerne le groupe, Phish a réussi à se faire apprécier par une partie du grand public américain, et ils ont fait une apparition dans les Simpson avant de publier plusieurs albums live (ainsi que d'un DVD) au printemps de 2002. À la fin de l'année, le groupe céda à la pression et annonça qu'ils commenceraient à reprendre les concerts, à partir de la fin décembre. Les tournées commencèrent bientôt et se poursuivirent pendant un an et demi. Cependant, à la suite de la parution de Undermind, le groupe a annoncé sa séparation à l'été de 2004. Bien sûr, cela ne signifie pas que plus aucun album ne paraîtrait, quelques réalisations posthumes ont permis de garder l'esprit du groupe vivace tout en maintenant la demande que Phish se réunisse. L'année 2005 a vu la sortie d'un concert du nouvel an 1995 au Madison Square Garden, 2006 témoin d'un autre album Live avec Live à Brooklyn, et 2008 a vu la sortie l'énorme live At the Roxy (Atlanta '93), qui a compilé huit disques de concerts live en un seul Coffret.

La réunion officielle de Phish est intervenue en mars 2009, lorsque le groupe a joué trois spectacles à guichets fermés au Hampton Coliseum en Virginie. Une tournée de retrouvailles a été lancée cet été-là (avec des étapes incluant Fenway Park et la scène principale à Bonnaroo), et des spectacles sporadiques se sont poursuivis tout au long de l'année. En plus de jouer en live, Phish a également sorti son premier album studio depuis leur réunion, en collaboration avec l'ancien producteur de Billy Breathes, Steve Lillywhite. Cet album, sorti en 2009, Joy, a atteint la 13ème place au Top 200 du Billboard. À partir de ce moment, Phish a tourné régulièrement, apparaissant aux festivals qu'ils organisaient aux-mêmes ainsi qu'à d'autres événements, y compris le Austin City Limits Music Festival, Outside Lands, et Bonnaroo. Pendant ce temps, quelques enregistrements d'archives ont été publiés, y compris le Box Set Ventura en 2013, qui a inclus deux concerts des 90's joués à la Ventura County Fairgrounds.

En 2013, Phish est retourné dans son studio du Vermont, The Barn, pour se consacrer à l'écriture de nouveaux morceaux, qui ont donné naissance à dix chansons pour un nouvel album studio. La majeure partie des nouvelles chansons ont été jouées en direct à leur concert d'Halloween à Atlantic City, après quoi le groupe a décampé à Nashville pour enregistrer avec le célèbre producteur Bob Ezrin. Intitulé Fuego, l'album, leur dixième, est sorti en juin 2014 et a été précédé par le single "Waiting All Night". Fuego a été chaleureusement reçu comme l'un de leurs meilleurs efforts de Studio, et ils ont ensuite poursuivi avec Ezrin pour un nouvel album, Big Boat, qui est sorti en octobre 2016.
Modifié en dernier par Arthur Gordon Pym le 01 Nov 2018, 16:27, modifié 4 fois.
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Re: Et à part ça ?

Messagepar Monfreid... » 01 Nov 2018, 11:57

autant wikipédia est globalement de qualité autant on pourrait s'attendre à un peu mieux que le dictionnaire de rock de chez laffont, ce dernier date un peu et il est logique qu'il ne reflète pas l'esprit jam band autrement qu'en évoquant le grateful dead, mais pour wiki ça reste le minimum vital (en même temps, c'est à l'image du peu de vague que font ces groupes en France (ou en Europe)... un peu comme le mouvement hard rock allemand que l'on connaît à peine...) bref.

sinon, lorsque phish donne un concert le 31 octobre, il se déguise musicalement en reprenant l'intégralité d'un album (ils ont débutés avec l'album blanc des beatles, ils ont aussi repris du bowie, les stones ou la musique d'une attraction disney). Ce concept fut repris par pas mal de groupes (gov't mule notamment le fait parfois à halloween (cette année c'est black sabbath) parfois au nouvel an, ils ont repris du ac.dc (c'est mauvais ^^) neil young, pink floyd et autres led zep... [d'où une partie de ma réponse plus haut ^^]) et ça invite au mélange des genres (comme le mélange hip-hop/country par exemple (on peut en entendre dans la b.o de la série justified pour les plus curieux).
cette année phish reprend l'album inconnu d'un groupe scandinave des années 70'... groupe totalement inventé pour l'occasion, ça pousse le concept un peu loin et ça reste rigolo.
je les ai tous empaillés, jusqu'à la dernière peluche !
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