par Monfreid... » 13 Oct 2014, 06:02
Selon Dehaene (avant qu'il ne parte trop loin) l'illettrisme, le rapport à la langue est aussi un rapport au contexte familial ou affectif (avant même l'époque) ça parait stupide de dire ça, mais c'est pour rappeler que cette évidence n'a pas besoin de lecture psychanalytique pour être forte et qu'elle devrait être martelée un chouilla plus il me semble.
je ne pense pas qu'avoir la tv pour nounou ou qu'être entouré de "peu de mots" soit une aide (ascenseur social de la république ou non).
C'est un peu comme remarquer que les chiffres de l'illettrisme ne prennent pas en compte les troubles de l'apprentissage... mais que cela suppose que le trouble en question soit détecter, s'il ne l'est pas, c'est autre chose.
Ou encore de s'amuser du fait que les études sur l'illettrisme à l'école ont disparu presque entièrement au moment où les chiffres devenaient inquiétant (dirons-nous) mais ce n'est pas grave les chiffres du bac sont bons. ^^
ensuite comme le dit Villon, c'est une question de structure cérébrale, sans aller jusqu'à certain autiste très doué pour les langues (genre hop deux jours pour l'apprendre) on peut poser l'inégalité devant les langues, certains sont aptes à ne pas les mélanger dès tout gamin d'autres les mélanges... mais c'est pas grave une majorité va être pour apprendre plein de langues le plus petit possible.
sans compter que sans parler d'appauvrissement de la langue, il y a une forme d'utilitarisme, c'est à dire que l'anglais commercial.international doit pouvoir se pratiquer avec 800/1 000 mots de vocabulaire et des règles de bases, de même pour le français (toi aussi va utiliser le passé simple ^^ )
il me semble que se poser la question du "franglais" en terme de guerre, de résistance, d'incorporation, c'est fixer le phénomène d'un point de vu de cartographe ou d'historien (comme le personnage dans le rivage des syrtes), les langues bougent, se transforment, évoluent c'est une normalité... on essaie de les faire changer (il suffit de voir la richesse énorme !!!! de l'argot français et le nombre d'insultes de notre langue, franchement "fuck, fuckin' fuck, motherfucker, bastard... voilà on a fait le tour ^^ j'exagère et il suffit de ne pas faire que regarder des séries tv américaine pour voir la richesse de cette langue aussi).
on essaie de les épingler sur le mur.
mais de l'autre côté ces forme de "bataille" entre langues (dont ferré parlait déjà, and je speak french c'est mon plaisir) cachent souvent un manque de facilité, une honte, des approximations et une forme de je m'enfoutisme
ce n'est pas tant parler anglais avec un accent français qui est ridicule ou chanter anglais...
c'est se foutre des mots, de la langue, ne pas chercher à comprendre ou à faire beau.
je les ai tous empaillés, jusqu'à la dernière peluche !