par Monfreid... » 29 Oct 2013, 14:42
je disais il y a peu à un ami que la parole et les mots m'importaient finalement et que de fait l'aspect "rentre dedans" de certaines conversations, notamment via le net avaient tendance à me passer au-dessus... genre vieux sage tout ça.
merci à vous...deux.. trois.
donc, "le souci du style"... vraiment ? on se pose encore la question de nos jours ? j'veux dire, après ça dépend si c'est subjectif, aucun souci, on peut préférer se régaler de Dickens que de Voltaire et magnifier Cioran ou Céline, ou glorifier Angot... mais en ce cas pourquoi tjrs chercher à généraliser ? [ça me fait penser à un prof de littérature comparée qui balançait à son premier cours : le policier, la sf etc etc, ce n'est pas de la littérature, c'est de la "para-littérature"... marrant]
donc, oui des auteurs de sf (et de fantasy, allons y pour conseiller Jaworsky) se soucient de "style" ou "d'intrigue" ou de "personnage" ou... de pleins de trucs en fait.
pas tous hein, "des"... mais c'est déjà bien suffisant. (des noms ? ... ben non... faut chercher, creuser, se renseigner... j'ai noté jaworsky plus haut pour les autres faudra savoir rebondir... ou pas)... pis défendre l'oeuvre, non merci je passe mon tour.
ensuite, j'ai l'habitude du "mais, rhooo, l'auteur n'a pas pu dire tout ça... c'est faux en fait... il en sait rien l'auteur"... mais j'admets que le côté "j'ai lu trois pages et j'ai tout compris"... chapeau bas... j'veux dire assumer sa mauvaise foi à ce point, je pensais que seule la politique permettait ce type de twist.
et puis "j'ai deviné la fin du coup ça perd de sa valeur"... bon à la rigueur comme "44" fait dans la provocation trollesque, c'est sans doute le plus amusant... car : oui, y'a du cul.
je les ai tous empaillés, jusqu'à la dernière peluche !